Une seule chose est nécessaire

 

 « Pendant qu’ils étaient en route, Jésus entra dans un village. Là, une femme nommée Marthe L’accueillit dans sa maison.Elle avait une sœur appelée Marie.Celle–ci vint s’asseoir aux pieds de Jésus, et elle écoutait ce qu’Il disait.

Pendant ce temps, Marthe était affairée aux multiples travaux que demandait le service. Elle s’approcha

de Jésus et Lui dit :

– Maître, cela ne te dérange pas de voir que ma sœur me laisse seule à servir ? Dis–lui donc de m’aider.

Mais le Seigneur lui répondit :

– Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses ; il n’y en a qu’une seule qui soit

vraiment nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, et personne ne la lui enlèvera. »

(La Bible, Luc 10:38-42 Version Semeur)

 

Marthe et Marie  (d’après Johnson Flint. Adapté de l’anglais)

 


Marthe s’affairait, s’agitait, 

Car elle servait l’Ami divin,

Le repas, le ménage elle faisait,

Apportant le pain et le vin.

 

Marthe s’inquiétait beaucoup trop,

Dans ses pensées et dans ses mots.

N’ayant pas le temps de s’asseoir,

Elle était presque au désespoir.

 

Marthe se souciait de la vaisselle,

De la maison, de la cuisine,

Des nécessités temporelles,

Oublieuse des choses divines.

 

Marie apprenait à aimer

Elle apprenait à vivre.

Calme et paisible, elle écoutait

Jésus, pour apprendre à Le suivre.

 

Elle recevait de son Seigneur

Trésors, richesses éternelles,

Et pensées qui venaient du Ciel.

Elle avait choisi le meilleur.

 

Cela nous est-il arrivé, un jour,

De courber, de ployer sous le faix

Au point d’en oublier la paix,

Au point d’en oublier l’amour ?

 

Cela nous est-il arrivé, mes frères,

De vouloir si fort posséder,

Qu’on en oublie le nécessaire :

Nous asseoir à Ses pieds ?

 

Oui, il est bon de Le servir,

Surtout quand Il nous le demande,

Mais une chose est encore plus grande :

Laisser Son visage nous ravir.

 

Il a tant de choses à nous dire,

De belles et profondes vérités.

À ça Il veut que l’on aspire,

Car rien d’autre on ne pourra garder !


Pas seulement pour Lui mais avec Lui

--Virginia Brandt

 

Un jour, un pasteur vint me consulter. Il avait tenu un pastorat mais il avait été congédié, puis remplacé par un autre pasteur, un homme de prière, sincère et dévoué, qui réussissait mieux dans ce champ de mission. Le premier, travailleur infatigable, avait souvent écrit à ses responsables pour leur faire connaître l’ampleur de sa tâche et pour réclamer de l’aide. Comme Marthe, il suppliait : « Seigneur, dis-leur donc de venir m’aider ! » Mais en dépit de tous ses efforts, de son agitation fébrile et de sa précipitation de tous les instants, il n’avait pas eu le moindre résultat. Et voilà qu’à présent il était de retour dans son pays d’origine, abattu, frustré, désoeuvré et mis à l’écart.

Si seulement, dans sa course effrénée, il s’était arrêté chaque jour pour s’asseoir aux pieds de Jésus, pour se mettre à l’école de Celui qui est doux, humble et calme d’esprit, il aurait pu, le moment opportun, regagner son champ de mission ; il aurait parlé avec assurance, il aurait œuvré avec la puissance de l’Esprit de Dieu, et il aurait travaillé avec le Seigneur -- pas seulement pour Lui, mais avec Lui. Si simplement il s’était rendu dans le « lieu secret » de la prière pour s’asseoir aux pieds de Jésus. Il est vrai que ce lieu n’est pas très fréquenté !

Mais devant moi se tenait un homme désabusé, un serviteur qui n’avait pas porté de fruit, parce qu’il n’avait pas compris qu’une « seule chose est vraiment nécessaire » pour que « tout soit possible. »

À force de servir, de servir sans jamais s’arrêter, il avait négligé la meilleure part, sa vie de prière. Il avait oublié de s’asseoir aux pieds du Christ pour se mettre à Son école. Il avait cherché à entrer dans la bergerie sans passer par la Porte (Jean 10:1).

Est-ce votre cas ? Ou avez-vous choisi la meilleure part, celle qu’on ne pourra jamais vous reprendre ?

 

 « Je sais qu’Il est avec Moi ».

–  Phylllis I. Martin

 

Tout à coup, nous vîmes venir sur nous des nuages annonciateurs de tempête, et les rafales de vent ne tardèrent pas à se déchaîner contre notre petite école dans les Alpes. La radio déversait ses avertissements en prévision de la tornade. Il était devenu trop dangereux de renvoyer les enfants chez eux. Au lieu de cela, nous les conduisîmes au sous-sol, où ils s’entassèrent, effrayés.

Nous les enseignants, nous n’étions pas rassurés non plus. Pour détendre l’atmosphère, le principal se mit à entonner quelques chants. Mais les voix restaient timides et ne témoignaient aucun enthousiasme. L’un après l’autre, les enfants commencèrent à pleurer. Et nous étions incapables de les calmer.

Alors une enseignante, dont la foi semblait assez forte pour braver n’importe quelle situation, murmura à l’enfant à côté d’elle : « N’oublies-tu pas quelque chose, Cathie ? Il y a une force plus grande que la tempête, et elle va nous protéger. Répète-toi les mots : « Je sais que Dieu est avec moi ». Et puis, passe le message à ta camarade à côté de toi. »

Au fur et à mesure que les enfants se transmettaient le message, un sentiment de paix gagnait doucement notre groupe. Dehors, le vent continuait de souffler avec la même violence, comme on pouvait l’entendre, mais à présent, il n’affectait plus les enfants. À l’intérieur, les craintes disparaissaient et les enfants séchaient leurs larmes.

Plus tard, lorsque la radio annonça la fin de l’alerte, les élèves et l’équipe des instituteurs regagnèrent leurs salles de classe sans les bousculades et les bavardages habituels.

Au long des années, je n’ai jamais oublié ces paroles rassurantes. Dans les temps d’épreuve et de stress, lorsque j’étais assailli par les peurs et les tensions, j’ai su trouver la paix en me répétant ces mots : « Je sais qu’Il est avec moi. »

 

 

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